Enfin arrivés à Sydney !

Je crois que j’ai attrapé un coup de foudre aujourd’hui. Incroyable, je n’ai encore rien visité, ni monuments, paysages, faunes et flores … non juste 1 trajet entre l’aéroport et l’hôtel et un et 3 rencontres ont suffi à m’envouter.


Mais rembobinons le fil. 26 heures de voyage, c’est long, ça paraît même interminable à l’aller. 4 heures à Charles de Gaulle parce qu’on nous demande d’enregistrer 3 h en avance, 6 heures de vol pour Doha, 3 heures d’escale sans grand-chose à faire, et 14 heures de vol pour Sydney. Si bien que dans le dernier vol je ne sais même plus répondre à la simple question d’Emma « quelle heure est-il » … vous voyez donc l’état du cerveau en arrivant : reseté.

Passage à l’immigration pour commencer. Simple. Accueillant et souriant. Un mot de bienvenu, en particulier envers Emma. Puis la douane que nous redoutions. Nous avons été abordés pendant que nous attendions les bagages, dame charmante et souriante qui nous met en confiance. Nous avons bien fait attention de respecter leurs exigences : aucune nourriture ou traces animales ou végétales, chaussures propres, médicaments déclarés. Les règles sont simples et sont là pour protéger leurs faunes et flores particulières, respectons cela et tout va bien. Le tour est joué, et encore avec le sourire et un mot gentil envers Emma.

Les transports ensuite. Un seul mot : simple. Un paiement sans contact au tourniquet pour chaque trajet, avec soit une carte bleue sans contact soit une carte prépayée. Trop simple même, nos cerveaux embrumés cherchent à comprendre : pas d’abonnement, pas de ticket ? on peut aller partout comme ça ? pas de zones, de RER ou trains de banlieue ? … Non rien de tout ça. Et quand un cerveau qui a grandi dans un monde culturellement compliqué se frotte à la simplicité, imaginez-vous ce qu’il se passe ? ça bug ! Bon on a fini par comprendre et par en rire.

C’est donc forcément la carte prépayée pour les enfants, la CB de Mathieu et je choisis une carte prépayée plutôt que ma CB avec frais de change.


Même la carte est intuitive, nous arrivons facilement jusque notre hôtel à côté de Central Station, sans GPS ! Accueil charmant et souriant. Nous arrivons trop tard ce soir pour diner en ville, les restaurants semblent commencer et terminer le service tôt. Le Domino’s pizza au coin de la rue fera l’affaire. Et même là, c’est simple, efficace, et les employés sont souriants, contents d’être là pour vous.

Cela augure un beau voyage ! Reste d’abord à rattraper le jet lag, donc je m’en vais essayer de dormir alors qu’il est 15h en France. Mais une question me vient : comment en est-on arrivé à ce que tout soit compliqué chez nous et comment ont-ils réussi à garder cette simplicité ? Nos visites m’aideront peut-être à y voir clair…

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